SERIE : A LA LUEUR DE LA BOUGIE

J’ai grandi auprès d’une tapisserie de La Dame à La Licorne, qui m’a laissé un goût pour la rêverie et le romantisme. Peindre avec la photographie dans l’esprit des tableaux « à l’ancienne », des images, non pas comme des copies fidèles, mais plutôt avec le pinceau de l’émotion, retrouver les couleurs de ce que m’évoque les peintures des Préraphaélites, l’émoi d’un Dante, la sensualité des baigneuses de Degas, la magie d’un Vermeer, le symbolisme de Waterhouse ou l’allégorie d’un Bouguereau.
Tenter de saisir la lumière des âmes derrière les yeux…
Le « hasard » fait le reste, des rencontres dont les visages m’apparaissent soudain transformés à la lueur de la bougie, un tissu, un vêtement, comme cette chemise bleue amenée par mon ami Rufus qui soudain lui donne un air de Van gogh !

A la lueur de la bougie

SERIE : ELEMENT’EAUX

Selon les images, tirages contrecollés sur aluminium ou tirages diasec, 30x45cm, 60x40cm et 50x75cm, numérotés sur 25 exemplaires tous formats et supports confondus.

La série « Élément’eaux » s’inscrit dans cette ouverture au hasard qui se présente dans l’image, dans l’imaginaire…
Errance au bord de l’eau, j’ai laissé flotter le regard qui se perd : ondulations, oscillations, battements de cils, vaguelettes au gré du vent ; les arbres, les nuages, les rochers, selon les saisons, dessinent de petits mondes qui semblent s’amuser et consentir à se laisser capturer, facétieux petit théâtre à fleur de rive, entre rêve et réalité, graphisme et médiumnité.

Ces images proposent un plongeon au cœur de reflets que j’ai captés au fil du courant, et qui nous transportent, de manière subtile et agréable, dans une explosion graphique et colorée, au gré de notre imaginaire, de l’Afrique au Japon, en passant par les glaces polaires, et pourquoi pas par les mystères d’Avalon !
Je n’ai rien falsifié, me sont apparues ces silhouettes, qui, tour à tour, se forment et se transforment, au regard de notre sensibilité et de notre capacité à inventer.

J’envisage donc ces images comme un moyen de pouvoir toucher le regard du public et de le sensibiliser, tout en le distrayant, aux éléments qui l’entourent, et ainsi à le faire réagir face à la gravité de la situation écologique actuelle et l’impliquer dans une démarche responsable et respectueuse de notre planète.

En l’amenant à un regard plus responsable, et peut-être aussi plus « affectueux » en s’adressant à son âme d’enfant à travers l’univers fantastique de ces images, lui insuffler un message essentiel aujourd’hui :
N’ayons plus peur de nous mouiller.
Notre terre a besoin de nous.
Prenons soin de notre planète.
Jetons-nous à l’eau…

Elément'eaux

SERIE : SIRÈNES

Tirages contrecollés sur aluminium 40 x 40 cm numérotés sur 12 exemplaires.
Tirages lambda sur papier Fujiflex super brillant (type cibachrome 100 ans garantie) collage diasec plexi/plexi 4mm brillant. 60×90 cm numérotés sur 7 exemplaires.

Encore un jour

Encore un jour encore,
Tant de vie dans mon corps
Tant d’élans que je tais
Sirène que j’étais

Bâts, si bas ô mon cœur
Tant de larmes se meurent
S’essouffle la tempête
Tant de bruit dans ma tête

Que les vagues se taisent
Et que la mer s’apaise
Mais quand reviendront-ils
Ces instants si fébriles ?

Ces voiles à l’horizon ?
Quand ? Á quelle saison ?
Bâts, si bas ô mon cœur
Tant de larmes se meurent

Tant d’élans que je tais
Sirène que j’étais
Comme il est loin le temps
Comme brûle le vent

S’essouffle la tempête
Tant de bruit dans ma tête
De sable sur la grève
De cailloux dans mes rêves

Mais quand reviendront-ils
Ces instants si fébriles ?
Des voiles à l’horizon
Onde de flottaison

Des navires qui flottent
Des cieux qui virevoltent
Bâts, si bas ô mon cœur
Tant de larmes se meurent

J’accroche une lumière
Sur les ombres d’hier
Hélas le temps s’enfuit
Des jours et des nuits

Encore un jour encore,
Tant de vie dans mon corps
J’attends jusqu’à demain
Que rentrent les marins…

Sirènes

Sirènes

SERIE : VERTIGE IMMOBILE

Photographies noir et blanc d’arbres sur un ciel d’hiver.

Guetter dans le silence.

Vertige immobile

SERIE : ORAGE ET DIVAGATIONS

Parfois je me sens seule.
Une main qui se tend.
Parfois, l’eau monte tant, que du haut de mon phare je ne vois plus la terre de l’île.
Ma flamme vacille.
La tempête gronde.
Un orage se prépare.
Je ferme les fenêtres.
Au loin, dans la nuit sombre sans étoiles et sans ombre, brille une petite lumière.

Orage et divagations

SERIE : RÊVE DE BELUGA

Au Canada, elle retrouve les racines ancestrales des Amérindiens qui savaient élargir le champ de la conscience pour dialoguer avec l’Univers. Partie à la rencontre du peuple Béluga sur les rives du Saint Laurent, Laurence se découvrit elle-même : artiste à la recherche d’un sens profond et secret de la vie, chamane en quête de connaissance des phénomènes complexes de la nature. Quête artistique, quête spirituelle… Elle restitue cet étonnant voyage initiatique dans un récit poétique et des photographies d’une beauté mystérieuse.

Rêve de beluga

SERIE : MASQUES ET CALAVERAS

Masque et Calaveras

Masques et calaveras

SERIE : FETICHES

Fétiches

Fétiches

SERIE : NAGUALS

Naguals

Naguals

SERIE : NOMBRILS, DE NOMBREUSES ÎLES

« Et si à travers les nombrils, un peu comme les traits d’un visage ou les lignes de la main on pouvait lire quelqu’un ? Lire quelque chose ?! Comprendre le mystère de la vie, accéder à une autre dimension… Répondre à des questions ? Là, tout simplement. Modestement. Découvrir. Deviner. Écouter… » … « Trouver un lien entre les êtres humains ! » … « Au commencement il y avait la femme. Ou l’homme. Je ne sais plus très bien. Au commencement l’être humain ! Celui au ventre lisse ; non enfanté Sorti tout droit du rêve de la terre Du désir de Vie. De la poussière. … Et à la fin ?! »

Nombrils, de nombreuses îles