Livres

• 2009 Ci-gît l’éternité
  
• 2009 Cris à l’ide coffret 3 livres
  
• 2007 Vertige immobile
  

Le Ganeshapark en Thaïlande est un refuge pour éléphants « à la retraite », qui peuvent enfin y jouir d’une vie paisible. En 2017, Laurence Dugas Fermon y effectue un stage de développement personnel auprès de ces géants. L’expérience fut si forte, qu’elle refait le voyage deux ans plus tard pour se préparer à y accueillir elle-même des stagiaires, dans le cadre des rencontres de cœur à cœur qu’elle propose au contact des animaux.
Marouflées sur toile et parées d’encres, ocres, pigments et peintures, ses photos se transforment en autant de fragments de paysages, d’océans, d’archipels, de terres vues du ciel, d’étendues volcaniques, de galaxies… ou pour certaines – lumière éteinte – de voûtes célestes étoilées, par l’utilisation de peinture phosphorescente.
Un hommage à la terre, à l’énergie et la force d’ancrage que nous offre cet animal souverain qu’est l’éléphant, enrichi d’un texte poétique empreint de spiritualité.
Et afin de restituer au lecteur une expérience extraordinaire auprès du plus grand mammifère terrestre, voici un tout petit livre dans lequel concentrer son regard et sa pensée…

Attachée aux mots tout autant qu’aux images, Laurence Dugas-Fermon est une artiste pluri-talentueuse et multifacettes : auteure, photographe, plasticienne, énergéticienne, naturopathe… et femme jusqu’au bout des ongles. Pendant longtemps, elle a posé nue devant peintres et sculpteurs, artistes et élèves, afin d’assurer sa survie et celle de ses espérances. Son corps posait, mais sa tête ? Et depuis longtemps, elle souhaitait partager cette expérience à travers l’écriture.
Sophie Sainrapt s’est consacrée à une carrière dans la haute administration. Parallèlement, elle s’est formée à la peinture et au dessin et a alors découvert le métier, le VRAI. Depuis, elle ne cesse de parcourir les territoires qui la passionnent : la poésie, l’érotisme et le corps féminin, auquel elle consacre la majeure partie de son talent. Pour la spontanéité, elle travaille avec des modèles non professionnelles. Dans son atelier, ni piedestal, ni chevalet, tout se passe au sol.
Réunies par L’œil de la femme à barbe, Laurence et Sophie font connaissance en 2014, à l’occasion d’une exposition collective. Et bien entendu, ce qui devait arriver arriva : Laurence pose pour Sophie.Une pose sans contrainte, sans directive, au cours de laquelle la modèle laisse son corps s’exprimer librement tandis que l’artiste suit les courbes proposées. Ainsi, le projet prends corps à son tour : il faudra faire un livre !
L’une est donc écrivaine, l’autre est peintre. L’une pose tandis que l’autre la dessine. Les deux parlent et échangent en toute intimité. L’une écrit après chaque séance, l’autre met la touche finale aux œuvres réalisées. Rencontre de femmes…

Au Canada, elle retrouve les racines ancestrales des Amérindiens qui savaient élargir le champ de la conscience pour dialoguer avec l’Univers. Partie à la rencontre du peuple Béluga sur les rives du Saint Laurent, Laurence se découvrit elle-même : artiste à la recherche d’un sens profond et secret de la vie, chamane en quête de connaissance des phénomènes complexes de la nature. Quête artistique, quête spirituelle… Elle restitue cet étonnant voyage initiatique dans un récit poétique et des photographies d’une beauté mystérieuse.

Laurence Dugas-Fermon s’est lancé un pari aussi original que difficile à tenir : réaliser son autoportrait tous les jours, aussi longtemps que possible, dans un cadre chaque fois différent. L’aventure, que la photographe appelle sa traversée, s’étendra sur un an.

Oser regarder le monde et se regarder soi quotidiennement, sans complaisance, sans tricher, quel que soit le lieu ou l’humeur du moment. Le résultat, d’une richesse qui ne laisse pas de surprendre, va au-delà du parcours photographique. De Montreuil à Paris où elle travaille et pose pour des artistes, Laurence Dugas-Fermon nous livre un témoignage émouvant sur la vie intérieure d’une femme en quête d’autonomie, de grâce et d’amour : elle-même. À côté des images il y a aussi les mots.

Tout le long de sa traversée, l’auteur nous fait partager les plus intimes de ses pensées. Poésie et sensibilité conduisent ainsi le lecteur à voyager au fil des pages dans le secret d’une âme. Des jours oppressants aux jours de lumière, dans l’entrelacs du doute ou surpris par la beauté, il se verra doucement amené à se chercher lui-même, et peut-être à se trouver.

Ci-gît l’éternité
« Images et poèmes se mêlent pour raconter
Une histoire d’amour, une histoire d’attente,
L’histoire d’un temps figé sous une pluie battante.
Un temps où les anges rêvent, meurent,
Où le silence souverain se remplit de battements de cœur.
Où l’à venir est éternel.
Où après la pluie…
L’oiseau s’envole. »

Phographies couleur et textes poétiques de l’auteur.
Trois cris, trois mouvements : Cri funambule, cri flibustier, cri acrobate.
Une seule voix, la voie de l’amour.

Petit recueil zen de textes poétiques courts dans l’esprit des aïkus japonnais, accompagnés de photographies noir et blanc d’arbres sur un ciel d’hiver.